C'est un lumineux après-midi d'automne, sans doute l'une des dernières journées chaudes de cette année, et, pourtant, la plus grande bibliothèque de Montréal est en pleine effervescence.
Les rangées de sièges et de bureaux de la Grande Bibliothèque sont remplies de gens tapant au clavier, parcourant magazines et journaux et oui, lisant même des livres.
Malgré la croissance de la popularité des téléphones intelligents et des liseuses numériques, plusieurs bibliothèques canadiennes sont plus occupées que jamais.
Et cette renaissance pourrait être due en partie à cette même technologie qui devait menacer leur existence.
À travers le pays, la fréquentation des bibliothèques a augmenté de 45 pour cent au cours de la dernière décennie, passant de 16,6 à 24,1 transactions en moyenne par habitant, selon un rapport récent préparé par Lumos Research pour le Conseil des bibliothèques urbaines du Canada.
La majeure partie de cette croissance a été nourrie par l'information numérique.
L'utilisation de banques de données électroniques a plus que doublé, et les visites sur les sites Internet et catalogues des bibliothèques ont quintuplé au cours de la même période, selon le rapport.
Dans plusieurs bibliothèques, des livres électroniques et des livres audio en format numérique sont désormais disponibles en téléchargement pour les liseuses numériques compatibles, les ordinateurs, les lecteurs MP3 et les téléphones intelligents, en plus de disques et de films qui sont eux aussi disponibles.
La clé du succès d'une bibliothèque, explique Guy Berthiaume, le directeur de la Grande Bibliothèque, est de s'adapter au fil du temps. La bibliothèque montréalaise possède désormais un catalogue de 200 000 livres électroniques et envisage d'en acquérir davantage.
L'avantage? Ils sont automatiquement rendus, ce qui élimine les frais de retard. La version numérique de livres comme Guerre et paix est beaucoup plus légère, par exemple.
Ils peuvent également être téléchargés de chez soi en un clic de souris, bien que plusieurs choisissent de visiter la bibliothèque pour l'ambiance, explique M. Berthiaume en entrevue.
«Nous sommes plus que des piles de livres, dit-il. Bien sûr, nous avons des livres, mais nous avons aussi beaucoup plus. Nous avons une programmation culturelle et numérique.»
La Grande Bibliothèque, comme plusieurs nouvelles mégabibliothèques à travers le monde, a été conçue pour servir de lieu de rendez-vous central.
À la Grande Bibliothèque, le nombre d'abonnés a augmenté de 17 pour cent au cours des cinq dernières années. L'institution de 142 millions $, qui a ouvert ses portes en 2005, a désormais 286 000 membres actifs et reçoit trois millions de visites annuellement.
Il s'agit désormais de la bibliothèque la plus achalandée du monde francophone, affirme M. Berthiaume.
D'autres villes canadiennes, comme Halifax et Calgary, se sont engagées à construire des bibliothèques centrales similaires.
Malgré leur popularité, cependant, les bibliothèques risquent de passer sous le couperet dans plusieurs municipalités tentant d'équilibrer leur budget.
Benjamin Shingler La Presse Canadienne Montréal |
Publié le 27 Nov 2011
Ici, j'intitule le retour aux bibliothèque comme un besoin de retour aux sources pour la population actuelle. Il y a aussi la notion de technologie qui progresse de plus en plus, mais les gens reviennent tout de même à la base de la communication qui reste, selon moi, la meilleure et la plus inspirante : Le livre. Le retour aux sources et la nostalgie des vieux objets font leur retour. . .
Ici, j'intitule le retour aux bibliothèque comme un besoin de retour aux sources pour la population actuelle. Il y a aussi la notion de technologie qui progresse de plus en plus, mais les gens reviennent tout de même à la base de la communication qui reste, selon moi, la meilleure et la plus inspirante : Le livre. Le retour aux sources et la nostalgie des vieux objets font leur retour. . .
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